Le bonheur doit-il être un guide ?
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Problématique que pose cette question
Nos actions, nos activités, nos choix doivent-ils être guidés par un seul objectif : le bonheur. Pourtant d’autres valeurs existent, comme la vérité, la liberté, le courage. Devons-nous remettre en question ce guide, d’autres valeurs peuvent-elles nous servir de boussole ? Quelle relation peut-on entretenir avec le bonheur ?
Hypothèse ou réponse 1 à partir du texte d’Aristote
Pour Aristote, notre objectif, notre but est de rechercher et de trouver le bonheur. Le bonheur est le bien ultime, en langage de philosophes et plus particulièrement Aristotélicien : « le souverain bien ».
Le bonheur chez les Grecs et en particulier chez Aristote, c’est un concept bien défini, c’est celui d’un accomplissement personnel, l’excellence humaine. Il se suffit à lui-même, il n’est pas un moyen ou un outil pour atteindre autre chose : « nous le choisissons toujours pour lui-même et jamais en vue d'une autre chose ».
Hypothèse ou réponse 1 : Le bonheur est un guide qui permet d’accomplir notre excellence.
Hypothèse ou réponse 2 à partir du texte de Bentham :
Bentham est l’un des pères de l’utilitarisme, Mill en sera aussi un théoricien.
Utilitarisme : Cette doctrine pose qu’une action n’est jamais bonne ou mauvaise en soi, mais qu’elle est bonne ou mauvaise en fonction de ses conséquences sur le bonheur (est-elle utile au bonheur ?). La bonne action est celle qui apportera le bonheur au plus grand nombre : « Par principe d’utilité on désigne un principe qui approuve ou désapprouve toute action, en fonction de son aptitude apparente à augmenter ou diminuer le bonheur de la partie dont l’intérêt est en jeu ».
Pour approfondir :
A) L’utilitarisme peut-être considérer comme une norme pour agir. L’ambigüité vient de cette idée de « partie ».Concerne-elle tous les individus, voir elle est au dessus des individus, où au contraire, elle est d’ordre, au mieux corporatistes pour ne pas dire individualiste. Bentham répond à cette question, car il imagine qu’il existe un intérêt communautaire qui est la somme des intérêts des membres de cette communauté (dernière phrase du texte).
B) Ce texte laisse poindre une forme de déterminisme « La nature a placé l’humanité sous le gouvernement de deux maîtres souverains ». Pourtant la raison mais aussi la loi peuvent nous aider à sortir de ce déterminisme.
Hypothèse ou réponse 2 : Le bonheur est une norme utile qui nous permet de faire des choix.
Hypothèse ou réponse 3 à partir du texte de Descartes :
Descartes pose dans ce texte un dilemme, c’est-à-dire l’obligation de choisir entre deux options qui comportent chacune des avantages et des inconvénients. Si je recherche la vérité, elle peut me causer des problèmes, de la peine. Elle peut même rentrer en conflit avec la recherche du bonheur.
Pour Descartes, on ne peut pas se passer de chercher à connaître, à comprendre, à rechercher la vérité. Le bonheur ne peut être atteint sans cette quête de la vérité. Ce bonheur ne serait alors que superficiel.
Hypothèse ou réponse 3 : Avant de se laisser guider par le bonheur, il faut être digne de le recevoir.