La nature s’oppose-t-elle à la culture ?
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Problématique que pose cette question :
L’humain est à la fois un être de nature (biologique, hérédité) et de culture (ensemble de propriété acquise au cours de l’histoire, langage, technologique etc.). La culture a-t-elle fait perdre à l’humain sa nature originelle ? Si oui s’est-il amélioré ou corrompu en devenant civilisé ?
Hypothèse et ou réponse 1 à partir du texte de Merleau Ponty :
Thèse du texte : on distingue difficilement ce qui est de l’ordre de la nature et de la culture chez l’humain.La culture ne vient pas su superposer à la nature.
Explications:Nous pourrions nous demander si la manifestation extérieure de nos pensées et de nos émotions, qui est à priori culturelle et donc variable, l’est vraiment ? Les émotions et la manière dont le corps les exprime, pourraient paraître naturel pourtant, la colère ou l’amour s’exprime-t-elle de la même manière dans tous les pays ?
Dans la 1er phrase du texte, sur « l’usage que fait l ‘humain de son corps », Merleau Ponty se demande si cet usage ne va pas au-delà de ce que permet les fonctions biologiques. Il semble que dans cet usage, il y a une part d’invention, de fabrication de tel sorte qu’il est difficile de séparer ce qui est naturel et ce qui est culturel.
Dans la 2éme phrase, il est question de montrer les attitudes humaines que l’on serait tenter de considérer comme spontanées et donc naturelles. Manifester la colère , ou son amour, par exemple, ne sont pas plus naturelles que les produits de l’invention humaine que son les mots. Appeler un table, une « table » n’a rien de naturel.
La 3ème phrase lui permet de mettre en doute l’idée de sentiments universels , tout est inventé, rien n’est innée. Nous pourrions nous demander si il existe un sentiment universel, des parents envers leurs enfants et vice-versa. Peut-on considérer que l’instinct maternel est un sentiment, innée et donc universel ou est-ce un sentiment culturel, fabriqué ?
Il est impossible comme pourrait le faire un géologue de distinguer une strate de culture et une strate de nature. La nature de dénature pas l’homme, elle ne se rencontre jamais indépendamment de ses institutions culturelle. Il est vain de chercher un humain à l’état de nature et à plus forte raison d’en faire un modèle. Il critique là certains philosophe qui critique la culture en revendiquant qu’elle nous éloigne, voire nous pervertie par rapport à notre état de nature.
Réponse 1 de Merleau Ponty à partir de ce texte : La culture et la nature ne peuvent pas s’opposer car il est impossible de les distinguer séparément.
Hypothèse ou réponse 2 à partir du texte de Lévi-Strauss :
Thèse du texte : Levi-Strauss propose de distinguer la nature de la culture en leur donnant des propriété différentes. Ce qui est de l’ordre de la nature et universel et spontané alors que ce qui relève de la culture est particulier et relatif.
Explications :Lévi-Strauss est un ethnologue, il a étudié différentes organisation humaine, notamment en Amérique du sud. Il recherchait les points communs (les structures) à partir des différentes organisations sociales qu’il a pu étudier. Il a notamment étudié les mythes pour rechercher des points communs dans les différentes histoires racontées par différentes tribus qui n’avait pas de contact. Dans ces histoires, il en déduit que les caractéristiques communes qu’il peut retrouver, peuvent être qualifié d’universelle et donc naturel (pas construire par la culture).
Réponse 2 à partir du texte de Lévi-Strauss : La nature et la culture, n’ont pas les mêmes propriétés.
Hypothèse ou réponse 3 à partir du texte d’Alain
Thèse du texte : C’est à partir de l’expérience collective et donc une construction culturel commune que l’humain appréhende la nature.
Explications : L’humain est d’abord un être que l’on éduque, que l’on élève collectivement, il n’est jamais seul devant un objet, devant la nature.
La manière dont le groupe auquel on appartient perçoit la nature, va déterminer notre regard, notre relation avec elle.
Le regard des occidentaux sur la nature est complètement différents de celui des des indiens d’Amérique par exemple.
Réponse 3 à partir du texte d’Alain : Notre culture détermine notre regard sur la nature, elle peut nous proposer de nous y opposer,en voulant par exemple la soumettre.