Être libre est-ce faire ce que nous voulons ?
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Problématique que pose cette question :
« Je suis libre et je fais ce que je veux » ; « je n’ai de compte à rendre à personne ».Ces formules sont-elles de véritable revendication de la liberté ou l’expression de caprice égoïste ? La liberté est-ce la simple expression de soi-même ou d’autres choses ?
Nous allons répondre à cette question à l'aide de 3 textes
Hypothèse ou réponse 1 formulée à partir du texte d’Epictète :
Epictète est un ancien esclave et il est Stoïcien :
Esclave : Dans la Rome Antique, lorsqu’on été endetté ou que l’on avait commis une infamie (action honteuse), on pouvait être réduit à l’esclavage, notre statut était alors entre l’objet, la chose (on pouvait être acheté et vendu) et l’humain (on devait être traité convenablement). Epictète enfant fut forcé d’obéir, un jour il lui brisa une jambe, pourtant Epictète resta « stoïque », il dit simplement « voila j’ai la jambe cassée ». Il boita toute sa vie. Il fut affranchi (sortie de sa condition d’esclave) par Néron (empereur Romain). Epictète put fonder une école.
Stoïcien : Il existe différent courant de pensée au sein des Stoïciens. Epictète est un de ceux qui met en pratique sa philosophie. Son expérience d’esclave lui à appris à supporter dignement les difficultés, les épreuves de la vie (liberté intérieure contre la mauvaise fortune, la malchance).
Les Stoïciens considèrent qu’il y a des éléments sur lesquels l’on peut agir et d’autres non. La liberté par exemple doit tenir compte que nous ne sommes pas seuls, faire ce que l’on veut peut impliquer une forme de solitude. Il y a un contexte, dont on ne peut disposer, notre liberté doit composer avec des éléments extérieurs, ce contexte. Lorsque je suis esclave, je ne peux me comporter comme si j’étais libre, cela ne m’empêche pas de revendiquer ma liberté, de me battre contre cet état, mais en attendant d’être affranchie, ou de fuir ma condition d’esclave, on attend de moi un certains comportement, une obéissance.
Thèse du texte : Epictète veut montrer que l’humain sage ( il critique ici le fou en lui opposant la figure de la raison « très raisonnable » et l’on peut en déduire la figure du sage à partir de ces deux arguments) est libre quand il parvient à ce maîtriser suffisamment lui-même pour faire coïncider sa volonté avec le destin.
Réponse ou hypothèse 1 à partir du texte d’Epictète : Faire ce qu’il nous plait n’est pas forcement faire ce que l’on veut, puisque l’on doit tenir compte du contexte qui est indépendant de notre volonté.
Hypothèse ou réponse 1 formulée à partir du texte de Hobbes :
Explication des grandes lignes du texte : Il est question ici de liberté de mouvement qui peut s’appliquer très largement à toute forme d’être, et dans une moindre mesure celle d’agir présente dans le dernier paragraphe avec l’exemple du don . Cette liberté est circonscrite au « corps » alors que certaines expressions que dénonce Hobbes pourraient laisser penser qu’elle peut (la liberté) s’appliquer à d’autres éléments.
Thèse : La liberté est une force qui se déploie sans se heurter à des obstacles. C’est donc l’absence de force contraire à la liberté qui la favorise.
Hypothèse ou réponse 2 à partir du texte de Hobbes : Être libre c’est avant tout l’absence d’entraves.
Hypothèse ou réponse 3 formulée à partir du texte de Rousseau :
Explication des grandes lignes du texte : Rousseau ne confond pas la dépendance, que nous devons avoir à l’égard des lois, car j’obéis à la volonté générale républicaine qui est une autorité souveraine et non une volonté particulière qui l’est étrangère, avec la servitude qui est la soumission à un autre humain.
La loi doit m’affranchir, me libérer de la volonté d’autrui. L’humain libre est celui qui veut la loi à laquelle il se soumet volontairement.
Thèse du texte : La question que veut poser Rousseau est : A quoi ou à qui obéit-on ? Il veut montrer qu’il est possible d’être libre et d’obéir.
Hypothèse ou réponse 3 formulée à partir du texte de Rousseau : La liberté c’est la dépendance aux lois que l’on sait prescrite.