La Raison
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Quelques définitions pour commencer à délimiter nos réflexions et à faire une proposition sur une manière qu’aurait la philosophie de s’emparer de ce concept.
Etymologie: origine latine : Ration : Calcul, méthode, plan, faculté de raisonner.
Définition générale : Règles de la pensée et de l’action humaine. Faculté intellectuelle comme celle de former des concepts abstraits, de les enchaîner logiquement, par exemple de bien juger, en distinguant le vrai, du faux. La raison peut aussi être, un moyen, un outil pour accéder aux choses, au monde, à ce qui nous entoure.
Définition philosophique : La raison s’oppose au sentiment, à l’intuition. La raison veut saisir les rapports logiques afin d’établir, la vérité, la validité d’un jugement. Elle doute, délibère, compare. L
Explications : Dans l’antiquité, en Grèce, la raison c’est le « logos » un mot, un concept pour exprimer que nous avons à notre disposition (les humains) un langage pour exprimer une pensée juste. Nous retrouvons aujourd’hui ce « logos » dans de nombreuses disciplines qui veulent nous aider à comprendre le monde, ou qui nous sommes, comme le socio « logue », l’anthropo « logue », l’ethno « logue » etc.
Ces disciplines des sciences humaines comme celle que je viens de citer, veulent à la fois donner des explications, des causes aux phénomènes qu’elles observent, en trouvant des principes directeurs, des lois universelles, c’est-à-dire des règles valables en tout lieu et à toutes les époques (l’interdit de l’inceste par exemple dans toutes les sociétés observées). Il est ici question de saisir la « raison » des choses. L’humain est à la fois un être pourvu d’une raison qui va lui permettre de trouver la « raison » des choses. La question que nous pourrions nous poser : la raison, ne nous impose-t-elle pas sa vision des choses ?
Si nous étions dans un monde, un univers chaotique, sans aucuns buts, logiques, sens, serions en capacité de l’appréhender, de le comprendre ? Si les lois que nous trouvons, que nous élaborons comme la gravité, n’étaient valables que dans le champ de notre perception, de ce que nous sommes capables de mesurer. N’avons-nous pas besoin, finalement, de croire, parce que nous avons une raison, qu’il existe des règles, des lois qui régissent notre univers ?