Correction partielle du texte de Locke sur la justice sociale à partir de l'idée de propriété

 

1         Proposition d’introduction

Partie 1 (Amorce)

La question des inégalités sociales, de la répartition des richesses est souvent posée dans le débat public. Il est donc légitime de s’interroger sur le droit de posséder quelques chose, le droit à  la propriété.

Partie 2 (Problématique)

En effet comment passe-t-on d’un bien commun, quelque chose qui appartient à tous, comme la terre, à la propriété privée, au fait que cela n’appartienne plus cas quelques uns ? Sur quel fondement repose la propriété ? A partir de quel principe puis-je revendiquer que quelque chose m’appartient ?

Partie 3 (Thèse) : Pour Locke il existe un droit « naturel » à la propriété qui est fondé sur le travail. Dans le travail de chacun il y a une part de sa personne qui représente la propriété fondamentale de chacun. Le travail est le médiateur entre ce qui appartient à tous et ce qui appartient à quelqu’un.

Partie 4 (le plan du texte étudié) :

Pour cela Locke commence par énoncer le problème : à partir de quand quelqu’un peut-il être considéré comme propriétaire de quelque chose ? Ensuite il introduit cette idée du travail qui va permettre de passer au droit de s’approprier quelque chose. Puis il propose une limite à son raisonnement en se demandant s’il ne faudrait pas que les humains donnent leur accord pour légitimer l’appropriation d’un bien. Pour finir il réaffirme sa thèse de départ : il y a bien un commun sans valeur et le travail y ajoute quelque chose.

2         Structure du texte (partie et idées principales)

Le texte est composé de 4 parties : (votre explication devra donc être composée de trois parties avec en plus une introduction et une conclusion) :

Partie 1 : (les 6 première lignes) : Locke énonce ici le problème : à partir de quand devient-on propriétaire de quelque chose ? De quel droit puis-je me saisir de quelques chose et dire que cela m’appartient.

Partie 2 : (ligne 6 à 8) : C’est la thèse de Locke : c’est par le travail (transformation de la nature) que nous faisons passer quelque chose à l’état de « nature » pour tous à celui de propriété pour quelques uns.

Partie 3 : (Ligne 8 à 11) : Locke envisage une objection à sa thèse, ne faudrait-il pas l’assentiment des autres pour devenir propriétaires, sans cela n’est-ce pas du vol ?

Partie 4 : (Ligne 12 à fin) : Locke Réaffirme sa thèse en donnant des exemples contemporains, il n’est plus dans l’hypothétique.

3         Proposition de conclusion : 3 parties (dont une facultative) :

1er partie (Les principaux acquis du texte) :

Ce texte propose de répondre à question fondamentale de nos sociétés occidentales, celle du droit à la propriété. Quand est-ce que quelque chose m’appartient. Pour Locke c’est par le travail que quelque chose m’appartient car il  permet de donner de la valeur à une chose qui n’en avait pas : une terre cultivée par exemple.

 

2ème partie (les limites du texte)

Pour autant la limite que souligne Locke lui-même est l’assentiment des autres. Quand est-ce que mon travail marque de son emprunte le passage d’une chose commune à une qui m’appartient. Le travail est-il finalement le seul moyen du passage du commun à la propriété privée ?

 

3ème partie facultative (piste éventuelle de réflexion)

Les inégalités dénoncées dans nos sociétés sont elles uniquement du au travail ?