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Quelques définitions pour commencer à délimiter nos réflexions et à faire une proposition sur une manière qu’aurait la philosophie de s’emparer de ce concept.

Etymologie: origine latine : ars, artis (talent, savoir faire)

Définition générale : Ensemble des moyens, de procédés réglés qui tendent à une certaine fin. Expression par les œuvres de l'humain d’un idéal esthétique; ensemble des activités humaines créatrices visant à cette expression.

Définition générale qui évolue au fil du temps. Sans trop nous attarder sur cette évolution historique (dans le temps), il est intéressant de noter la relation qui peut exister entre art et l’idée de maîtriser une technique. La chasse par exemple fût considérer comme un art. La notion d’esthétique apparaît que tardivement. Aujourd’hui il semble que l’art soit une activité détachée des tâches de la vie ordinaire avec cette idée d’expérience unique qu’elle peut produire.

Définition générale philosophique : L’art est une activité humaine qui consiste à produire des œuvres ayant une valeur esthétique.

Approfondir la définition philosophique : Cette activité humaine peut-être vue comme en opposition aux productions de la nature (montagne, océan, etc.). Cette production humaine peut imiter, copier, concurrencer cette production de la nature. Lorsque cette production humaine qui vise à fabriquer, un objet ou un concept, est personnelle, on dit qu’il y a création. Il y a un but qui est de fabriquer un objet à valeur esthétique, mais peut-on confondre cette valeur esthétique avec la recherche du beau. Une œuvre d’art doit-elle forcement être belle ?

Question générale philosophique, fil conducteur de nos réflexions

La philosophie recherche des principes universaux, des règles qui pourraient être valables, pour tous et à tout moment. L’art peut revendiquer sa singularité, un artiste peut vouloir créer un objet unique. Pouvons-nous trouver malgré cette recherche de la singularité, des principes universaux qui régissent l’art. Par exemple un chef d’œuvre repose-t-il sur des règles universelles ? Si je fais écouter différents morceaux de musique à des humains sur tous les continents qui ont donc des cultures différentes et que ceux-ci apprécient tous, le ou les mêmes morceaux de musique, quelle conclusion puis-je en tirer ? Nous avons à faire à un chef d’œuvre parce que ce ou ces morceaux de musique font l’unanimité (nous sommes réunis autour d’une même émotion), suis-je donc en capacité en suite de recréer des morceaux équivalent ou ceux-ci resteront singuliers ? Cette unanimité est-elle dû à notre nature humaine, c’est-à-dire avons-nous, tous un point commun qui fait que nous sommes capables de tous apprécier le même morceau de musique. Cette musique révélant simplement en nous cette capacité commune de nous émouvoir pour les mêmes sons ? Un chef d’œuvre est-il cet objet, bien que singulier, qui révèle à l’humain une nature commune, une sensibilité qui nous est propre ?

Nous allons réfléchir ensemble avec l’aide des philosophes à quelques questions organisées par les perspectives du programme. Ces questions ne reprendront pas forcement celle que nous venons de poser mais elles devraient nous donner quelques éléments de réponses.