La conscience délivre-t-elle un savoir ?

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Problématique que pose cette question :

La conscience qui d’une manière générale se défini comme cette capacité de se représenter soi-même, est à la fois psychologique (nous savons se qui se passe en nous), mais aussi morale (nous pouvons juger de nos action et dire si c’est bien ou mal). Pourtant, comment mesurer la fiabilité de ce savoir ? De quel savoir s’agit-il ?

Nous allons répondre à cette question avec l’aide de 3 textes.

Hypothèse ou réponse 1 formulée à partir du texte de Descartes :

Thèse du texte : « je pense donc je suis » est le fondement de la recherche de la vérité : si une chose est certaine c’est qu’il existe un sujet pensant. Il existe donc une certitude : l’existence d’un sujet pensant.

Pour démontrer sa thèse, Descartes, s’appuie sur 4 arguments dans le texte :

Argument 1 (dans le texte de « je pensais » à « moindre doute » : Pour chercher la vérité nous avons besoin d’un fondement certain, il faut donc discuter de tout ce dont nous ne sommes pas absolument sûrs.

Argument 2 (dans le texte de « ainsi, à cause » à «  la font imaginer ») : Nos sens sont parfois trompeuse, on peut douter des informations qu’ils nous fournissent, donc de l’existence du monde extérieur.

Argument 3 (dans le texte de « et pour ce qu’il y a des hommes » à « démonstration ») : Nos raisonnements sont parfois faux, on peut donc douter des disciplines rationnelles comme les mathématiques.

Argument 4 (dans le texte de « considérant » à « mes songes » : Il nous arrive de confondre le rêve et la réalité. Il se peut donc que nous ayons rêvé tout ce que nous croyons avoir vécu.

Réponse 1 ou hypothèse 1 à partir du texte de Descartes :

Prendre conscience c’est d’abord douter

Hypothèse ou réponse 2 formulée à partir du texte de Kant :

Thèse du texte : Pour Kant, dans son usage pratique, la raison à la faculté de juger de nos actions (elle sait si ce que l’on fait lorsqu’on agit par exemple ou que l’on prend une décision est bien ou mal). C’est la conscience morale, c’est une capacité universelle. Un humain peut mal agir mais il ne peut pas ignorer qu’il a choisit le mal.

Vocabulaire : Immoral/amoral.

Le comportement des animaux est –il amoral ou immoral ?

Les animaux sont amoral, car ils agissent en dehors de la moral, car ils ignorent (on suppose) ce qui est bien ou mal. Lorsqu’un animal chasse pour ce nourrir, il est en dehors d’un contexte moral, lorsqu’il combat un adversaire pour prendre la tête d’un groupe, c’est la même chose.

Réponse  ou hypothèse 2 à partir du texte de Kant :

La conscience morale nous dicte ce que nous devons faire.

Hypothèse ou réponse 3 formulée à partir du texte de Sartre :

Thèse dans ce texte : « l’existence précède l’essence » : l’humain n’est pas défini par avance (il n’est pas déterminé). Il n’est que ce qu’il fait, il est défini par ces actes. Il est le seul responsable de ces choix (entièrement libre !).

Explications :

Les conséquences de cette liberté, de cet humain non déterminé à l’avance, c’est qu’il ne va pas pouvoir s’appuyer sur sa raison pour lui dire ce qui est bien ou mal, elle n’est pas déterminé.

L’humain à donc conscience de cette liberté de choix et de l’angoisse que peut générer cette liberté (quelle décision prendre ?).

Réponse  ou hypothèse 3 à partir du texte de Sartre :

La conscience est angoisse de devoir choisir sans raison.